• Déclaration de la CGT concerne les mesures d'accompagnement (Livre 1)

    Les élus CGT Pimkie conteste haut et fort le contenu de ce document unilatéral relatif au plan de départ volontaire et de licenciement économique.

    En voici les raisons principales, nous tenions à vous les rappeler même si vous en avez déjà eu connaissance,  tant par voix de presse que par communication écrite :

    -      Le maintien des licenciements pour motif personnel, pour les salariés dont leurs postes sont supprimés et qui ne se porteraient pas volontaires;

    -      La signature d’une rupture amiable en lieu et place d’une notification pour licenciement économique, avec toutes les conséquences que cela provoquent pour les résidents belges et les salariés ayant un prêt immobilier ;

    -      L’absence de reclassement dans les enseignes Mulliez, entre autres la Fashion3.

     

    Ces revendications ne coûtent pas un euro à la direction Pimkie. Ce refus catégorique et persistant, démontre bien votre volonté de vous séparer des certains salariés que vous avez ciblé dés la mise en œuvre de votre réorganisation.

     

    -      Le refus pur et simple pour les 83 salariés des magasins ayant une clause de mobilité applicable, de bénéficier des mesures négociées dans le plan de départs volontaires.

     

    Dans le document que vous nous présentez, vous proposez 4 critères d’ordre de licenciement pour les salariés des magasins n’ayant pas une clause de mobilité applicable, qui ne seraient ni volontaires au départ, ni volontaire à un reclassement. A savoir, l’ancienneté, la charge de famille, la situation rendant les réinsertions professionnelles délicates et les compétences professionnelles. Pour rappel, ces critères sont applicables à l’ensemble des magasins se situant sur une zone d’emploi, définie par l’INSEE. Au nombre de 335, l’application de ces critères se ferait seulement sur les grandes villes, telles que Marseille, Nantes, Bordeaux. .. La CGT Pimkie trouve inacceptable d’avoir un critère tel que les compétences professionnelles pour trier à la volée les salariés. Vous n’êtes pas sans savoir que ces entretiens annuels d’évaluation ne reflètent pas les compétences des salariés et dépendent le plus souvent de la bonne relation que le salarié a avec son supérieur hiérarchique. De plus, nous vous rappelons qu’en appliquant ce type de critères, vous ne pourrez, en aucune manière, fermer les magasins comme prévu dans votre plan, dans le cas où des salariés restent en poste. La CGT Pimkie sera attentive à ce que la direction ne mette pas la pression aux salariés qui resteront dans le magasin, car dans le cas contraire, nous déclencherons un droit d’alerte pour protéger les salariés qui résisteraient à vos attaques sur leurs emplois.

     

    S’agissant des mesures d’accompagnement, il a été naturellement difficile à la direction de baisser les mesures sachant que la DIRECCTE aurait refusé que vous retourniez à la V0, au vu des moyens du Groupe OOSTERDAM auquel Pimkie appartient. Vous avez fait croire le contraire aux salariés et vous vous êtes fourvoyés dans vos mensonges.

    Toutefois, vous avez eu le plaisir, voir la jouissance de baisser l’indemnité supra-légale pour 2 raisons : accuser les syndicats non signataires de cet état de fait, mais surtout  faire des économies sur le dos des salariés. Car, si vous aviez la décence de le dire, c’est bien la direction qui prend la responsabilité de revenir en arrière et non les syndicats, qui se sont battus jusqu'à 2h40 du matin dans la nuit de mercredi à jeudi pour obtenir cette dernière et ultime proposition, bien faible pour les salariés qui ont fait grève durant 3 jours. Nous contestons naturellement votre proposition et vous demandons de la revaloriser, au delà du déplafonnement de 30 000€ que vous venez d’annoncer. Notre revendication est la suivante 5000€ pour tous les salariés et 1800€ par année d’ancienneté, sans plafonnement ni même proratisation.

    Bien que les salariés soient profondément écœurés de toute cette ambiance nauséabonde et du triste avenir que vous leur avait dessiné, ils comprennent et soutiennent notre refus d’avoir signé votre médiocre accord. Nous ne les lâcherons pas et les soutiendront coûte que coûte jusqu’au bout. Si le cabinet Prosphéres a été choisi pour réorganiser l’entreprise et licencier en masse, le rôle de la CGT est de protéger  les salariés et de veiller au bon maintien de leurs conditions de travail.

    Pour ces raisons, les élus CGT donneront un avis défavorable à votre livre 1 unilatéral, qui supprime, à date et suite aux démissions depuis le 8 janvier 2018, 196 emplois.


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