• A peine le jugement de la cour d'appel de Douai tombé concernant le recours de la CGT en faveur des salariés ayant une clause de mobilité applicable et donc exclus des mesures du plan de départ volontaires, certains syndicats se targuent d'avoir réussi à maintenir les "avantages" de ces salariés.

    La CGT Pimkie n'a pas la même analyse...

    Suite à ce jugement, tous les salariés des magasins ayant une clause de mobilité applicable sont purement et simplement exclus de 2 droits fondamentaux:

    - Le licenciement économique qui leur permet d'avoir une carence chez pole emploi de 75 jours au lieu de 150 jours.

    - Le congés de reclassement d'un minimum de 9 mois, (voir de 12 mois si aucun emploi n’était trouvé). Ces salariés, eux, vont directement aller pointer chez Pole Emploi, certes pour certains et certaines avec une formation payée par Pimkie, mais avec le risque que Pole Emploi refuse de leur payer leurs indemnités chômage, car ils sont en formation et non en recherche d'emploi.

    Alors, comment est-il possible, si les syndicats sont censés être les représentants de tous les salariés, de se réjouir de ce jugement. A moins... de vendre son âme au diable et signer tout type d'accord avec la direction Pimkie, au risque de supprimer les droits et usages des salariés, comme nos primes, notre 13e mois... Et demain, se sera nos RTT, les horaires en logistique...

    La CGT Pimkie est fière de s’être battue, jusqu'au bout, pour tous les salariés, sans exclusion, mais regrette ce jugement en défaveur des salariés déjà licencié pour cause réelle et sérieuse (et non licenciement économique), comme pour ceux qui le seront malheureusement dans les mois futurs.

    Malgré cette défaite, nous continuons et continuerons à nous battre dans le seul intérêt des salariés et non pour nos propres intérêts.


    votre commentaire
  • C'est la valse des départs chez Pimkie...

    Notre PDG, Christine Jutard a été virée le 1er octobre de chez Pimkie... Pour les actionnaires, elle ne fait plus l'affaire...

    Elle est remplacée par une "leader" de la fashion3: Béatrice Lafon. Lors de sa première intervention auprès des salariés des bureaux, Béatrice Lafon à dit je cite " il faut redresser l'entreprise et baisser les frais".

    Après le départ de la dame de Pique (Christine Jutard), c'est au tour de ses valets (Eric Foucault et Pierre Henri Besse, du cabinet Prosphères) de prendre la porte de l'entreprise..!

    La nouvelle Pdg, Béatrice Lafon, a remercié le travail effectué par ce cabinet.

    La CGT Pimkie, comme vous pouvez l'imaginer, ne les remercie pas! Car en plus de supprimer 208 emplois, fermer 37 magasins, provoquer un vent de panique chez les salariés, supprimer notre rémunération variable (P.O.M, P.A.I, fixe complémentaire, prime de polyvalence, intéressement), ce cabinet nous a coûté la "babiole" d'1 millions d'€ pour ses 1 an et 1 mois au sein de Pimkie.

    On ne va tout de même pas les plaindre... 


    votre commentaire
  • L’histoire commence chez Grain de Malice avec 166 postes supprimés en 2016… Pour se poursuivre en 2017 avec l’arrivée du cabinet Prosphères chez Pimkie et HappyChic… S’en succède, en début d’année 2018, l’annonce de 208 suppressions d’emplois chez Pimkie et la mise en œuvre d’un plan de départs volontaires… Puis, c’est au tour des salariés des enseignes de HappyChic qui subissent de plein fouet un P.S.E supprimant 466 emplois… 

    Vos représentants CGT s’interrogent :

    Mais, quel est l’objectif précis..?

    Nous ne sommes pas dupes… Il suffit d’aller sur la toile pour se rendre compte que le cabinet Prosphères est un « liquidateur professionnel », qui a initié, par exemple, les suppressions d’emplois dans les enseignes Grain de Malice et Tati.

    En réalité… Il s'agit de la stratégie globale de la Fashion3, composée des enseignes Pimkie, Jules, Bizzbee, Brice, La Gentle Factory, Rouge Gorge, Grain de Malice, Tape à l’œil et Orsay et donc de la mutualisation des services de ces enseignes, quoi qu’en dise J.C Garbino !

    Vos représentants CGT appellent tous les salariés à participer à la grève interprofessionnelle, le 9 octobre 2018 pour revendiquer :

     Le maintien des emplois dans les enseignes de la Fashion3 ; 

     La reconnaissance du Groupe Mulliez ;

     L’augmentation de nos salaires et l’amélioration de nos conditions de travail

     

    C’EST TOUS ENSEMBLE, UNIS ET DETERMINES

    QUE NOUS DÉMONTRONS NOTRE FORCE !

     


    votre commentaire
  • Le jugement suite à notre requête auprès du tribunal administratif est tombé aujourd'hui.

    Le tribunal administratif a rejeté notre demande considérant que le principe d'égalité de traitement des salariés doit se défendre au prud'hommes et non au tribunal administratif.

    Cela veut dire que se sont les salariés qui vont devoir défendre leur dossier au tribunal des prudhommes.

    La CGT aidera tous les salariés qui sont licenciés pour motif personnel dans le cadre de leurs clauses de mobilité à les assiter lors de leur entretien préalable et à monter leur dossier aux prud'hommes.

    La CGT a décidé de faire appel de la décision. Affaire à suivre...

    Télécharger « jugement TA Pimkie.pdf »


    votre commentaire
  • La fédération C.G.T commerce et Valérie Pringuez (D.S.C CGT Pimkie) en qualité de partie civile, accompagnées par la fédération F.O, ainsi que de Maley Upravan (D.S.C FO Pimkie), ont exercé leur droit de recours devant le Tribunal Administratif de Lille et réclament l’annulation d’homologation du plan de départs volontaires Pimkie, entrainant le licenciement pour motif économique de 208 salariés travaillant sur les sièges de Neuville en Ferrain et de Villeneuve d’Ascq, ainsi que dans les magasins. 

    Le 5 avril 2018, la DIRECCTE à homologué le document unilatéral proposé par la direction Pimkie et le cabinet Prosphères, alors que plusieurs points de droits n’étaient pas respectés, la principale étant le refus par Pimkie d’appliquer le droit fondamental d’égalité de traitement pour des salariés travaillant dans une même entreprise. 

    Valérie Pringuez, DSC CGT Pimkie, n’a eu de cesse de le dénoncer durant toutes les négociations. En effet, exclure du plan de départs volontaires, 83 salariés sur les 166 touchés par une fermeture de magasin, sous prétexte qu’ils ont une clause de mobilité applicable, ou encore exclure des salariés des 2 sièges (Neuville en Ferrain et Villeneuve d’Ascq) dans le cas où ils refuseraient un poste disponible dans leur catégorie professionnelle, est un pur détournement du droit Français qui n’avait qu’un seul objectif, permettre à Pimkie de faire des économies sur le dos des salariés. 

    La CGT Pimkie a toujours dit qu’elle irait devant les tribunaux pour réclamer justice, c’est chose faite ! L’audience se tiendra le 12 juillet 2018, au tribunal administratif de Lille.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique