• Les élus CGT du comité d’entreprise constatent, avec un véritable désarroi, que la direction Pimkie n’a aucun business plan pour les 3 années à venir (obligation légale), laissant à penser que sa stratégie s’arrête à supprimer 291 emplois en France, et non 208, tout en espérant que ce soit les salariés des magasins, de la logistique ou du back office qui doivent porter la future stratégie de Pimkie, enseigne Mulliez existant depuis 40 ans. Quelle belle manipulation du management participatif !

    Nul ne peut nier, hier Pimkie parler commerce, aujourd’hui elle parle profitabilité, allant même jusqu'à dire que nous sommes trop bien payés lors de la 1er réunion de négociations de salaires le 25 avril, au dire de Mr Eric Foucault du cabinet Prosphères. 

    Preuve en est, la vente de 23 magasins et du siège social à Villeneuve d’Ascq qui apporterait 30 millions d’euros et ainsi renflouerait les comptes désastreux des autres pays : Allemagne, Espagne et Italie. Ou encore, la volonté de la direction de supprimer nos primes car elles ne sont pas en corrélation avec la chute du REX international et qu’elles bloquent la mobilité dans les magasins. 

    Faut il rappeler que Pimkie va débourser 1 millions d’ € pour la prestation du cabinet Prosphéres qui va purement et simplement supprimer nos emplois et réduire notre rémunération !

    La direction Pimkie se donne le droit suite à une mauvaise collection et un contexte économique conjoncturel du prêt a porter de nettoyer l’entreprise Pimkie pour un seul et même objectif, la Fashion3.

    Soit, nous sommes en désaccord mais vous êtes aussi en désaccord avec les salariés qui l’ont bien compris, qu’ils soient de Pimkie, de Jules, de Brice, de Bizzbee, de Grain de Malice. Et l’avenir démontrera que depuis le début nous avions raison et que vous nous avez menti: Mutualiser les services des enseignes de la Fashion3 pour ensuite créer des mégastores porteur d’une offre homme/femme/enfant. La CGT Pimkie ne conteste pas cette stratégie, mais faut il qu’elle ne soit pas cachée par la direction et qu’elle ne supprime aucun emploi.

    Et c’est là que le bas blesse ! Car au vu des quelques 40 volontaires sur les 125 salariés des sièges, les salariés des magasins étant soient en licenciement contraint soit licenciés pour motif personnel, nous sommes déjà inquiet pour l’avenir car nous savons que la direction doit économiser au moins 2.9 millions d’euros au travers du plan de départs volontaires et qu’elle est en bien loin !

    Alors l’avenir des salariés Pimkie se pose ! Rester chez Pimkie au risque de se faire virer pour inaptitude ou pour motif personnel ! Rester chez Pimkie pour se voir retirer ces primes et être au SMIC comme les responsables et adjointes pourraient le vivre ! Rester chez Pimkie pour s’entendre dire qu’ils n’ont pas la mode « Roadmap » et qu’ils peuvent débarquer du paquebot Pimkie au risque de se faire jeter et de se noyer !

    Pour se permettre de porter ces discours, messieurs et mesdames de la direction pimkie, faut il avoir de véritable projet pour l’entreprise, faut il respecter ces projets tel que le digital et ne pas se cacher derrière des services qui soit disant ne pourrait pas assurer ce développement. C’est mal connaitre vos salariés ! C’est mal connaitre vos forces vives !

    Bref, les élus CGT Pimkie s’interrogent, voir s’interloquent, au vu de la stratégie engagée depuis le depuis d’année 2018. Cette stratégie portée par le cabinet Prosphère et Christine Jutard qui n’ont qu’un seul objectif, la Fashion3. Preuve en est, chacun des 2 sont parties prenantes dans les enseignes qui la composent.

    La CGT terminera sur ces quelques mots : A QUAND LA S.C.O.P CHEZ PIMKIE !!


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  • Comme nous nous étions engagés auprès de l’ensemble des salariés, la CGT Pimkie a pris contact avec la DIRECCTE, dans l’objectif d’échanger avec elle concernant le contenu du plan de départs volontaires de la direction.

    RDV à la DIRECCTE : Jeudi 22 mars 2018

    Accompagnés de notre assistant juridique, Caroline Arnoux, nous allons présenter et tenter de convaincre la DIRECCTE sur les points suivants :

    - Les moyens financiers de l’entreprise et la supra légale : Lorsqu’elle instruit une demande d’homologation, la DIRECCTE prend en compte « les moyens dont disposent l’entreprise, l’unité économique et sociale et le groupe » (article L.1233-57-3, 1° du code du travail). 

    Objectif : Obtenir la supra-légale obtenue lors de la négociation.

    - L’ouverture des offres de reclassement à l’ensemble des enseignes Mulliez et notamment la Fashion3.

    Objectif : Elargir les offres de reclassements.

    - L’inégalité de traitement pour les 83 salariés des magasins exclus du plan de départs volontaires, sous prétexte qu’ils ont une clause de mobilité applicable : Il s’agit purement et simplement d’un abus de droit, car la jurisprudence de la Cour de cassation ne cesse d’affirmer que les clauses de mobilité doivent être mises en œuvre dans l’intérêt de l’entreprise, ce qui n’est pas le cas chez Pimkie.

    Objectif : Obtenir les mêmes droits pour tous les salariés.

    Le licenciement pour motif personnel des salariés des sièges de Neuville et Ferrain et de Villeneuve d’Ascq et de la logistique, alors que le poste vacant est un poste de reclassement qui doit être proposé aux 208 salariés ayant leurs postes supprimés. 

    Objectif : L’interdiction de licenciement pour motif personnel.

    - L’absence de difficultés économiques sur le périmètre France : L’article L. 1233-3 précise que le motif économique est apprécié dorénavant sur le seul territoire national, à savoir la France. Ce qui signifie que les difficultés économiques doivent trouver leur origine en France. 

    Objectif : Faire reconnaître l’absence de motif économique.

     


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  • Suite à la demande, faite par la CGT, de rencontrer la DIRECCTE sur le contenu du plan de départ volontaire présenté par la direction Pimkie, la DIRECCTE a fait ces préconisations et Pimkie vient d'y répondre:

    - Le congés de reclassement sera rémunéré à 85% du salaire brut (c-a-d 100% du salaire net), au lieu de 75%

    - L'allocation temporaire d'activité (prise en charge du différenciel de salaire dans une nouvelle entreprise) sera de 24 mois et non de 12 mois

    - L'enveloppe de formation est mutualisée, c'est a dire qu'un salarié aura une formation d'adaptation supérieure à 3500€ et une formation de reconversion supérieure à 7500€.

    - L'enveloppe pour la création d'entreprise est de 10 000€ (12 000€ pour les plus de 50 ans) au lieu de 8 000€ (10 000€ pour les plus de 50 ans)

    - Tous les salariés seront accompagnés par le cabinet de reclassement (INGEUS) jusqu’à ce qu'ils aient trouvé une offre véritable d'emploi (C-a-d un CDI)

    Malgré la bataille que nous avons mené et l'appui par la DIRECCTE, alors que cette dernière n'en avait pas l'obligation, la direction Pimkie refuse toujours de revoir l'indemnité supra-légale. 

    Pourtant, c'est une première pour la DIRECCTE de tenter d'imposer à une entreprise la révision de la de supra-légale. Son argument étant que le groupe auquel Pimkie appartient à les moyens de prendre en charge cette enveloppe (argument totalement fondée).

    La direction Pimkie n'en fait qu'a sa tête, faisant fi même de l'avis de l'état représente par la DIRECCTE.

    La CGT Pimkie, depuis le début des négociations, a tout fait pour que les salariés aient les meilleurs droits dans le cadres du plan de départ volontaires. La DIRECCTE reconnaissant même que nous revendications sont légitimes.

    Reste la reconnaissance du motif économique, car si nous démontrons qu'il n'existe pas, le tribunal de grande instance puis les prud'hommes pourraient reconnaître des dommages et intérêts (bien au delà de la supra-légale) pour l'ensemble des salariés faisant parties du plan de départs volontaires.


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  • Motif économique (Livre 2)

    C.E Diramode (Fashion Factory): 2 défavorable, 3 blancs

    CE PPP (Neuville en Ferrain + magasins): 7 défavorables, 3 blancs

    Comité central d'entreprise: 5 défavorables, 3 blancs

    Les C.E est C.C.E ont refusé le motif économique que la direction utilise pour supprimer les emplois Pimkie

     

    Mesures d'accompagnement (Livre 1)

    C.E Diramode (Fashion Factory): 2 défavorable, 3 favorables

    CE PPP (Neuville en Ferrain + magasins): 5 défavorables, 3 favorables, 2 blancs

    Comité central d'entreprise: 3 défavorables, 2 favorables, 3 blancs

    Les C.E est C.C.E ont refusé les mesures d'accompagnement proposé par la direction


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  • Les élus CGT Pimkie conteste haut et fort le contenu de ce document unilatéral relatif au plan de départ volontaire et de licenciement économique.

    En voici les raisons principales, nous tenions à vous les rappeler même si vous en avez déjà eu connaissance,  tant par voix de presse que par communication écrite :

    -      Le maintien des licenciements pour motif personnel, pour les salariés dont leurs postes sont supprimés et qui ne se porteraient pas volontaires;

    -      La signature d’une rupture amiable en lieu et place d’une notification pour licenciement économique, avec toutes les conséquences que cela provoquent pour les résidents belges et les salariés ayant un prêt immobilier ;

    -      L’absence de reclassement dans les enseignes Mulliez, entre autres la Fashion3.

     

    Ces revendications ne coûtent pas un euro à la direction Pimkie. Ce refus catégorique et persistant, démontre bien votre volonté de vous séparer des certains salariés que vous avez ciblé dés la mise en œuvre de votre réorganisation.

     

    -      Le refus pur et simple pour les 83 salariés des magasins ayant une clause de mobilité applicable, de bénéficier des mesures négociées dans le plan de départs volontaires.

     

    Dans le document que vous nous présentez, vous proposez 4 critères d’ordre de licenciement pour les salariés des magasins n’ayant pas une clause de mobilité applicable, qui ne seraient ni volontaires au départ, ni volontaire à un reclassement. A savoir, l’ancienneté, la charge de famille, la situation rendant les réinsertions professionnelles délicates et les compétences professionnelles. Pour rappel, ces critères sont applicables à l’ensemble des magasins se situant sur une zone d’emploi, définie par l’INSEE. Au nombre de 335, l’application de ces critères se ferait seulement sur les grandes villes, telles que Marseille, Nantes, Bordeaux. .. La CGT Pimkie trouve inacceptable d’avoir un critère tel que les compétences professionnelles pour trier à la volée les salariés. Vous n’êtes pas sans savoir que ces entretiens annuels d’évaluation ne reflètent pas les compétences des salariés et dépendent le plus souvent de la bonne relation que le salarié a avec son supérieur hiérarchique. De plus, nous vous rappelons qu’en appliquant ce type de critères, vous ne pourrez, en aucune manière, fermer les magasins comme prévu dans votre plan, dans le cas où des salariés restent en poste. La CGT Pimkie sera attentive à ce que la direction ne mette pas la pression aux salariés qui resteront dans le magasin, car dans le cas contraire, nous déclencherons un droit d’alerte pour protéger les salariés qui résisteraient à vos attaques sur leurs emplois.

     

    S’agissant des mesures d’accompagnement, il a été naturellement difficile à la direction de baisser les mesures sachant que la DIRECCTE aurait refusé que vous retourniez à la V0, au vu des moyens du Groupe OOSTERDAM auquel Pimkie appartient. Vous avez fait croire le contraire aux salariés et vous vous êtes fourvoyés dans vos mensonges.

    Toutefois, vous avez eu le plaisir, voir la jouissance de baisser l’indemnité supra-légale pour 2 raisons : accuser les syndicats non signataires de cet état de fait, mais surtout  faire des économies sur le dos des salariés. Car, si vous aviez la décence de le dire, c’est bien la direction qui prend la responsabilité de revenir en arrière et non les syndicats, qui se sont battus jusqu'à 2h40 du matin dans la nuit de mercredi à jeudi pour obtenir cette dernière et ultime proposition, bien faible pour les salariés qui ont fait grève durant 3 jours. Nous contestons naturellement votre proposition et vous demandons de la revaloriser, au delà du déplafonnement de 30 000€ que vous venez d’annoncer. Notre revendication est la suivante 5000€ pour tous les salariés et 1800€ par année d’ancienneté, sans plafonnement ni même proratisation.

    Bien que les salariés soient profondément écœurés de toute cette ambiance nauséabonde et du triste avenir que vous leur avait dessiné, ils comprennent et soutiennent notre refus d’avoir signé votre médiocre accord. Nous ne les lâcherons pas et les soutiendront coûte que coûte jusqu’au bout. Si le cabinet Prosphéres a été choisi pour réorganiser l’entreprise et licencier en masse, le rôle de la CGT est de protéger  les salariés et de veiller au bon maintien de leurs conditions de travail.

    Pour ces raisons, les élus CGT donneront un avis défavorable à votre livre 1 unilatéral, qui supprime, à date et suite aux démissions depuis le 8 janvier 2018, 196 emplois.


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