• La direction Pimkie internationale a envoyé le 3 janvier 2018, à l'ensemble des salariés Pimkie (magasins et siéges), un communiqué expliquant sa démarche et attaquant la position et le travail syndical de la CGT Pimkie.

    Télécharger « communiqué de la direction internationale Pimkie 3 janvier 2018.pdf »

    La réponse de la CGT Pimkie ne sait pas fait attendre (via son facebook), malgré notre impossibilité de pouvoir communiquer avec les salariés des magasins, car il n'existe aucun droit syndical dans l'entreprise. Cherchez l'astuce de la direction...

    En voici le contenu:

    "Dans le cadre d'une communication interne, Christine Jutard et le cabinet Prosphères ont pris pour cible la CGT PIMKIE, sous prétexte que nous faisons notre travail syndical: informer les salariés des dangers d'une rupture conventionnelle collective.

    Devrions nous, nous excuser de faire notre travail..!

    Nous affirmons haut et fort que:

    Oui, la CGT PIMKIE défendra toujours les salariés, surtout quand on s'attaque à leurs droits...

    Oui, la CGT PIMKIE dénoncera toujours, quelque soit le moyen de communication, la manipulation mentale que la direction tente d'imposer aux salariés.

    Peut être que la direction Pimkie n'a pas l'habitude d'avoir face à elle un syndicat qui défend les droits des salariés... Et bien, elle va devoir s'y faire..!

    L'ensemble des élus et mandatés CGT PIMKIE réclame un droit de réponse écrit, pour rétablir la vérité."

    De nombreux salariés ont exprimé leurs soutiens, jusqu'à des anciens salariés Pimkie Allemagne, et nous demandent de ne pas les abandonner malgré les pressions exercées par Pimkie. 

    Ils peuvent compter sur la détermination de l'équipe CGT Pimkie.


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  • Retrouvez ci-dessous les différences entre un plan de sauvegarde de l'emploi (P.S.E) ou un plan de départ volontaire (P.D.V) et une rupture conventionnelle collective (R.C.C):

     


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  • Nous avons tenu notre 1ère réunion de comité d'entreprise avec le cabinet Prosphères en tant que Président.

    Voici les informations qui nous ont été transmises:

    Au regard de la situation économique de l'entreprise (- 45 Millions d'€ en REX par rapport N-1 à l'international), le cabinet Prosphères a annoncé sa volonté de mettre en place un accord de ruptures conventionnelles collectives (loi Macron).

    Voici le calendrier:

    09/01 à 14h30: 1ere réunion de négociations

    17/01 à 14h30: 2e réunion

    23/01 à 9h30: 3e réunion

    05/02 à 14h30: 4e réunion

    A ce jour, nous n'avons aucune connaissance du nombre de suppressions d'emplois (Fashion Factory, site de Neuville en Ferrain et magasins), ni même quel poste est impacté. Ces informations seront connues lors du comité centrale d'entreprise du 8 janvier 2017.

    La cabinet Prosphères a simplement exposé 3 leviers qu'elle va mettre en oeuvre dés le debut de l'année 2018:

    1/ Sur le plan commerce: Une cliente au cœur de l'entreprise, en adaptant la collection (20% de référence en moins), en optimisant le parc magasin (fermeture), en développant le Web et le chiffre d'affaires et le resultat dexploitation par le système de fidélité.

    2/ Sur le plan organisation: Transformation managériale (transversalité, dimension internationnale, responsabilisation, autonomie et agilité des équipes) et réduction des coûts de fonctionnement.

    3/ Sur le plan social: Adaptation de la taille des fonctions supports.

    Le rôle de la CGT Pimkie est de défendre le maintien de l'emploi.

    N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour plus d'info.


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  • Rappelez vous, en octobre 2017, on annonçait à l’ensemble des salariés Pimkie un plan d’urgence se composant de 2 étapes :

    - Des groupes de travail de salariés

    - Un I.R.M de Pimkie (c'est-à-dire un état économique de l’entreprise).

     

    Le cabinet Prosphères rappelle que Pimkie international perd 45 millions d’€ cette année (à date).

    Les raisons pour le cabinet Prosphères : 

    - Nous ne sommes pas aligné à la demande de la cliente ;

    - Nous avons une méconnaissance de la réalité des chiffres.

    Le groupe Prosphères en appelle au « bon sens des équipes »…

    Objectif  du cabinet Prosphères : Redéfinir un modèle économique « socle » durablement rentable

    5 axes de travail :

    1/ La décote

    Etat des lieux 2016 – 1er semestre 2017 : en 2016, la décote fait perdre 150 millions d’€ HT à Pimkie dont 5 millions d’invendus ou de résiduels. Le nombre de semaine en décote équivaut à 72 semaines sur une année (52 semaines). En 2017, la perte esquivant à 170 millions d’euros H.T dont 17 millions d’€ d’invendus et de résiduels. 

    Vision du cabinet Prosphères : La décote démontre que Pimkie est malade et que son symptôme est cette décote (« Frénésie qui va à sa perte », « C’est le jugement de la cliente sur la collection »). 

    Analyse du cabinet Prosphères: 

    Cette décote est du à 3 raisons particulières :

    - Écrasement de prix (22.1 millions d’€) : C’est une mauvaise vision de la direction du prix de vente de départ.

    - Le C.R.M (carte de fidélité 17 millions d’€ + 3 millions d’€ pour sa promotion) 

    - Autres (4.6 millions d’€) : On ne sait pas à quoi cela correspond. Pour la CGT cela correspond au bug informatique nous imposant de faire des remises commerciales ou rabais sur des promotions non applicable sur caisse.

    Bref… C’est ce que les équipes magasins dénoncent depuis plusieurs années : les magasins sont une foret d’opérations commerciales ce qui rendent illisible l’offre

    2/ Frais

    2016, c’est une perte de 312 millions d’€

    Analyse du cabinet Prosphères :

    - Les frais centraux augmentent depuis 2011 (+ 12 millions d’€).

    - Le cout des navettes entre dépôts logistiques et fédéral est trop chère

    Réponse du cabinet Prosphères : Il faut réduire les frais centraux, c'est-à-dire les frais engendrés par le siège international (Fashion Factory), particulièrement le nombre de strates hiérarchiques trop important. 

    Bref… C’est l’annonce de suppressions d’emploi à la Fashion Factory (ex : hiérarchie et externalisation du Web). Quid des coût de navettes entre dépôts logistiques et fédéral… Un seul entrepôt..??

    3/ Marge en lien avec la cible « client Pimkie »

    Constats du cabinet Prosphères :

    - Plus on fait mode, plus on décote

    - Plus on fait chère, plus on décote

    - Seuls les articles VIP (basique avec un détail mode) font de la marge car ils sont peu décoteés (ex : chemisier large gamme)

    Analyse du cabinet Prosphères en lien avec le groupe de travail « quelle cliente Pimkie » : La cliente Pimkie est une suiveuse de la mode mais par toujours. Elle a moins de 25 ans, sans enfant, employé ou étudiante (peu de moyen financier), avec un budget mensuel d’achat de 120€ en prêt a porter. 80% des clientes Pimkie achètent pour s’habiller tous les jours. Ce qui l’attire chez Pimkie c’est le prix, le choix, le style. Elle recherche une large gamme à petit prix (basique, basique +, easy fashion mais par d’article image (très fashion)). La déco (Armada) ne fonctionne pas. 

    Bref… On change de cible et on oublie la cliente « cool chic – chic cool »… Retour en arrière… D’un autre coté, on reconnait que la déco Armada ne fonctionne pas sur le Web, alors que cette gestion de collection via les achats du Web qui a entraîné la délocalisation de la gestion du Web de Neuville en Allemagne… Cherchez l’erreur…

    4/ C.R.M : Cliente Cartée

    Etat des lieux du cabinet Prosphéres : Pimkie ne connait pas sa cliente et ne l’a met pas au cœur de son activité. Il y a 3.3 millions de cliente cartée en 2016 en Europe. Les très bonnes clientes et les VIP bénéficient des mêmes réductions que les clientes occasionnelles ou « moyennes », alors qu’elles achètent tous les 3 semaines en magasins ou sur le Web (37% du chiffre d’affaires). 

    Analyse du cabinet Prosphères : Il faut revoir notre système pour prendre soin en magasins des clientes VIP et très bonnes clientes et miser sur l’omnicanal (magasin et web) qui ne représente que 3% des achats, contre magasins (85%) et Web (1%). 

    Bref… Les magasins vont devoir donner encore plus de temps pour la cliente cartée…

    5/ Les magasins Pimkie

    Analyse du cabinet Prosphères : 

    Les magasins Français : Le parc est hétérogène en termes de taille, de qualité de l’emplacement et de concept. Les magasins qui ne rapportent pas sont soit sur un mauvais emplacement, soit avec un chiffre d’affaires au m² faible. Une réflexion de fermeture de 20 magasins par le groupe de travail est en cours. Bref… On parle de suppressions d’emplois

    Les partenaires étrangers : Il faut revoir le modèle car la cartographie ressemble à des confettis sauf sur les DOM-TOM, le Maroc et le Quatar. Bref... stratégie à revoir entièrement...

    Les affiliés : Ils sont à l’équilibre et sont trop récents pour en faire l’analyse a ce jour

    Le E-commerce : Avec une perte de 1 million d’€ en international (sauf en France) et le coût salarial à la fashion factory de 1 millions d’€, une réflexion d’externalisation du service Web par le groupe de travail est en cours. Bref… On parle de suppressions d’emplois...

    Mod’Affair : Le magasin est en perte de 500 000€ mais il est un gain par rapport au soldeur (4€37 la piéce au lieu de 1€ le soldeur). Réflexion de dupliquer les Mod’Affair. Bref… Apres les avoir fermer, on va les rouvrir…

     


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  • Après le départ d'Antoine LEROY, puis l'arrivée de Christine JUTARD avec le cabinet Prosphères, le comité d'entreprise Pimkie vient d'être informé que ce cabinet de retournement était nommé Directeur Général délégué et donc investi des pouvoirs les plus étendus pour agir dans le cadre de la gestion du personnel, des Ressources Humaines et des relations avec les instances représentatives du personnel de la société.

    Le cabinet Prosphères  est déjà intervenu dans l'entreprise Grain de Malice, ce qui a abouti à la suppression de 177 emplois en 2016, après la mise en place de groupes de travail de salariés, dans l'objectif d'apporter des solutions aux difficultés financières de G.D.M.

    Aujourd'hui, il prend les reines chez Pimkie, en mettant en oeuvre sa méthode de travail, avec un objectif précis: supprimer 2 strates entre le Directeur Général et le poste de vendeuse. 

    En réalité, il s'agit, en toile de fond, de la stratégie globale de la Fashion3, composée des enseignes Pimkie, Jules, Bizzbee, Brice, Rouge Gorge, Grain de Malice et Orsay.

    Après avoir utilisé l'entreprise Grain de Malice comme le laboratoire de cette nouvelle façon de diriger, c'est aujourd'hui au tour de Pimkie et d'HappyChic.


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