• Même si la CGT Pimkie dénonce le motif économique et l’absence de transparence lors des réunions du comité centrale d’entreprise, notre objectif reste le maintien des emplois. Pour cette raison, la CGT Pimkie revient à la table des négociations, mardi 20 février 2018, car la direction, dans l’impasse de poursuivre les négociations, fait de nouvelles propositions concernant les 83 salariés des magasins ayant une clause de mobilité en acceptant une garantie d’emploi. 

    Le 12 février 2018, la CGT Pimkie a fait le pari de quitter la table des négociations pour assurer un avenir aux 83 salariés des magasins ayant une clause de mobilité. Grace à ce rapport de force, nous avons obtenu la garantie d’emploi  durant 12 mois pour ces salariés comme pour le magasin accueillant, alors que la direction ne voulait absolument pas entendre cette revendication.  C’est un pas pour ces salariés Pimkie.

    Toutefois, même si Pimkie a avancé sur les mesures d’accompagnement, elle reste bien en dessous de nos demandes.  La CGT Pimkie, lors de la réunion du 20 février 2018, défendra le droit pour tous les salariés, d’accéder à des mesures à la hauteur des moyens d’une entreprise tel que Pimkie (Galaxie Mulliez), à savoir le droit à être reclassé dans toutes les enseignes de la galaxie Mulliez, à une formation à 8 000€, à la création d’entreprise à hauteur de 15 000€, à un congés de reclassement de 12 mois rémunéré à 85% du salaire brut avec le droit à un retour en congés en cas de CDD ou de période d’essai refusée et la prise en charge de la différence de salaire lors d’un nouvel emploi durant 12 mois.  Sans oublier les salariés en cessation d'activité à 18 mois de la retraite. Quelle sera la réponse de Pimkie le 20 janvier…

    Nouvelle étape : La direction Pimkie entend clôturer les négociations le 21 février 2018, malgré les délais trop courts pour aboutir à un accord et le refus d’un avis par le comité central d’entreprise, prévu le 23 février 2018, au vu de l’absence de réponse sur de nombreux sujets : Quel est le motif économique en France ? Quelle est la stratégie d’entreprise? Comment fonctionner alors que des services centraux vont disparaitre ? Et surtout, quel est le rôle de la Fashion3 dans cette réorganisation ?  


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