• Aujourd'hui, les organisations syndicales ont rencontré, de nouveau, la direction Pimkie, avec nos avocats respectifs, afin de mettre sur papier les garanties pour les salariés de la logistique transférés à la société Log's le 1er mai 2020.

    On était proposé par la direction: une garantie d'emploi pour 3 ans, le site de la Martinoire sur Wattrelos comme lieu de travail durant 3 ans, le maintien des temps partiels pour les salariés l'ayant chez Pimkie, la gestion des dossiers administratifs pour les salariés dans le PDV, la prise en charge des frais de gestion pour la prime de participation, la mise en place d'un CSE au plus tard en mai 2021, une prime de transfert de 4000€ (proratisée au temps de travail), l'engagement que Log's ouvrira les négociations d'un accord avec les nouveaux délégués syndicaux, pour définir quels seront les droits maintenus pour les anciens salariés Pimkie (congés d'ancienneté, tickets resto...) et une réflexion sur l'indemnité de départ à la retraite pour les salariés proches de la retraite.

    Certes, ce sont de réelles avancées par rapport au fait que la direction faisait la sourde oreille à nos revendications légitimes pour les salariés...

    Mais, la copie est loi d'être complète:

    - Aucune assurance et donc aucune protection pour les salariés en restrictions médicales d'avoir une adaptation de son poste de travail

    - Aucune assurance d'avoir une formation d'adaptation, en amont, pour que les salariés soient près à prendre leur poste en toute sérénité

    - le maintien des droits (accord, convention collective et usages) durant seulement 18 mois (au lieu de 15 mois). Certes, Log's s'engagerait à négocier un accord avec les nouveaux délégués syndicaux... Mais franchement, pensez-vous que cette négociation va aboutir puisque aujourd'hui, Log's refuse d'acter le maintien de ces droits avec Pimkie (alors que c'est elle qui paie dixit la direction !!)

    - l'absence de visibilité concernant le contrat de frais de santé de log's (part employeur et remboursements)

    - une prime de transfert de 4000€ brut (proratisée au temps de travail) trop faible par rapport à l'entente des salariés (6000€, cf consultation de la CGT PIMKIE auprès des salariés le 6 février) et refusée aux salariés dans le PDV.

    - Et bien sûr, aucun engagement sur le maintien de vos conditions de travail, temps de travail, statut...

    Bref, malgré notre demande de poursuivre les discussions avec Pimkie, cette dernière refuse, considérant qu'elle n'ira pas plus loin dans ses engagements...

    LA CGT PIMKIE RESTE DÉTERMINÉE À OBTENIR DE MEILLEURES CONDITIONS POUR LES SALARIÉS.

    Les élus et l'avocat du CSE viendront vous voir prochainement pour échanger avec vous et répondre à vos questions.


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